La Fondation Annette et Léonard Gianadda
Une œuvre à but social
© Georges-André Cretton
S’il est vrai que Léonard et Annette Gianadda ont toujours distribué d’importants montants à la communauté, tant dans le domaine culturel que social, ce dernier aspect a surtout été mis en évidence ces dernières années, avec des actions majeures qui ont beaucoup fait parler d’elles.
La première à prendre en compte est peut-être l’achat, en 2002, de la villa d’Edouard Morand, à Martigny. Dès lors, le bâtiment Les Acacias est mis à la disposition de l’association d’aide aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et utilisé comme foyer de jour. Cette action représente, en quelque sorte, les prémices de la Fondation Annette et Léonard Gianadda : « La vie m’a beaucoup donné et je m’attache aujourd’hui à faire profiter les personnes défavorisées de cette bonne fortune. Plus qu’un rêve, c’est une action que j’entends poursuivre. »
Le 29 juillet 2009, l’acte de constitution de la Fondation à but social est signé. Une porte s’ouvre sur un nouveau défi. La construction du siège de la Fondation, l’immeuble Résidence A tout âge, peut commencer. Tout va vite, très vite. L’inauguration et la bénédiction du bâtiment a lieu le 23 août 2010, jour anniversaire des 75 ans de Léonard, en présence d’une foule nombreuse et de Cecilia Bartoli, qui a donné un récital la veille et qui a accepté d’être la marraine de la Fondation.
Sept mois plus tard, le 30 mars 2011, deux œuvres d’art, qui ornent la Fondation, sont dévoilées au public en présence des artistes : la céramique monumentale, Les âges de la vie, de Hans Erni et la sculpture, Le Visionnaire, de Michel Favre.
Rapidement, la Fondation se met à l’ouvrage. En dehors de l’aide ponctuelle à des personnes en difficultés financières, elle va notamment prendre en charge le paiement de différents véhicules, soit, à ce jour : celui pour le transport des personnes se rendant au foyer de jour Chantovent ; celui de l’aide alimentaire des Tables du Rhône ; celui de l’entreprise sociale Tremplin et celui de la FOVHAM. Une des actions dont Léonard est le plus fier est le bon- cadeau de deux cents francs offert à Noël aux enfants de familles en difficulté. En 2013, ce geste a fait le bonheur de 125 enfants.
Annette Gianadda ne verra malheureusement pas les nombreuses suites de cette œuvre. Le couple a encore le bonheur de fêter ses noces d’or le 14 octobre 2011, mais, quelques semaines plus tard, Annette décède, entourée de ses enfants et de Léonard, le 8 décembre 2011, jour de l’Immaculée Conception.
La mémoire du cœur, (A. Cretton, 2011)
© JHP, FPG
© Michel Favre
© JHP, FPG
© Michel Darbellay, MV-My
© Michel Darbellay, MV-My