Les vitraux de Kim En Joong

En 2012, Léonard Gianadda est sollicité pour embellir la chapelle Notre-Dame de Compassion de La Bâtiaz. Ayant rencontré, la même année, le Père Kim En Joong, un artiste du vitrail de renommé internationale, Léonard lui propose de relever le défi de La Bâtiaz. C’est ainsi que les sept vitrages placés en 1975 sont remplacés par des œuvres originales. L’amélioration qui en résulte incite le mécène à prendre en charge la rénovation complète de cet ancien lieu de culte riche en ex-voto.
La chapelle de La Bâtiaz, 2014
© Jean-Henry Papilloud

Emplacement des vitraux

La chapelle de La Bâtiaz, dédiée à Notre-Dame de Compassion, occupe une place singulière dans l’environnement et dans la culture de la région. Ce petit sanctuaire est devenu, au fil des siècles, un lieu symbolique reconnu. Oratoire, chapelle pour le quartier, lieu de pèlerinage pour les gens des environs, monuments historique enfin, il a, à chaque transformation, conservé les attributs et les acquis de ses anciens états.

Pour le Père Kim En Joong, imprégné de cultures orientale et occidentale, le chemin de vie est l’expérience de la couleur et sa quête, celle de la Lumière. Devenu prêtre dominicain à 34 ans, il a fait de son art. son prêche.

En optant pour une peinture non figurative et sans légende, le Père Kim laisse les spectateurs entièrement libres. Il ne s’impose pas.

Les vitraux de Notre-Dame des Sept Douleurs rappellent que si la vie est un chemin épineux, la lumière d’en haut est toujours présente pour nous extraire de nos peines et nous redonner espoir. Ses sept créations ne sont donc pas un simple jeu de couleurs attrayant pour le regard. Hommage à Marie, gardienne de la chapelle, elles ont été pensées et conçues comme un don de source divine pour nous élever de l’ombre à la lumière, pour nous apporter une joie et une libération intérieures.

Grâce à une palette très étendu de teintes et de matières, à l’utilisation de la technique du thermoformage, chacun des vitraux acquiert une force qui lui est propre, participant ainsi à la création d’un ensemble riche et dense, unique. (Extrait du livre Les vitraux des chapelles de Martigny, 2014)


Léoguide no 18 : Les vitraux des chapelles de Martigny (2011-2014)
Réalisation des vitraux dans les Ateliers Loire, Chartres, 2013
© Jean-Henry Papilloud

Intérieur de la chapelle restaurée, 7 août 2014
© Jean-Henry Papilloud