Marie Antoinette
Seule à seule – Images au sol
Invitation à découvrir l’exposition dans le Parc, 28 avril 2018.
© FPG
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Vernissage de l'exposition dans le parc de la Fondation, 28 avril 2018
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Parc de la Fondation Pierre Gianadda, du 28 avril au 27 mai 2018, tous les jours de 10 h à 18 h
Elle a le chic pour nous entraîner dans des aventures visuelles étonnantes, des périples improbables dans lesquels le support et le chemin sont des éléments importants du message. Toujours, Marie Antoinette Gorret a eu besoin d’être dehors, de montrer ses images dans des lieux publics, de rencontrer les gens par hasard.
Aujourd’hui, elle nous propose non pas de lever la tête, mais de la baisser, de regarder ce que l’on néglige trop souvent, quand on marche sans trop faire attention où l’on met les pieds. Comme elle a détourné les affiches, elle détourne les tapis. En cela, elle est bien de son époque, de notre monde peuplé de téléphones portables qui se promènent et qui focalisent le regard des gens et les obligent à marcher tête baissée. Marie Antoinette va chercher les regards là où ils se dirigent : « Maintenant, c’est le sol que l’on voit en suivant son chemin. C’est là qu’il fallait que je me mette. Je peins seule, mais je suis avec moi-même, seule à seule. »
Ce nouveau support, inattendu, étonnant, fonctionnera bien dans Parc de la Fondation où l’on peut marcher sur la pelouse tout en admirant les chefs-d’œuvre de la sculpture. La première artiste valaisanne à investir cet espace va simplement plus loin en nous invitant à regarder ses œuvres en leur marchant dessus.
Elle a le chic pour nous entraîner dans des aventures visuelles étonnantes, des périples improbables dans lesquels le support et le chemin sont des éléments importants du message. Toujours, Marie Antoinette Gorret a eu besoin d’être dehors, de montrer ses images dans des lieux publics, de rencontrer les gens par hasard.
Aujourd’hui, elle nous propose non pas de lever la tête, mais de la baisser, de regarder ce que l’on néglige trop souvent, quand on marche sans trop faire attention où l’on met les pieds. Comme elle a détourné les affiches, elle détourne les tapis. En cela, elle est bien de son époque, de notre monde peuplé de téléphones portables qui se promènent et qui focalisent le regard des gens et les obligent à marcher tête baissée. Marie Antoinette va chercher les regards là où ils se dirigent : « Maintenant, c’est le sol que l’on voit en suivant son chemin. C’est là qu’il fallait que je me mette. Je peins seule, mais je suis avec moi-même, seule à seule. »
Ce nouveau support, inattendu, étonnant, fonctionnera bien dans Parc de la Fondation où l’on peut marcher sur la pelouse tout en admirant les chefs-d’œuvre de la sculpture. La première artiste valaisanne à investir cet espace va simplement plus loin en nous invitant à regarder ses œuvres en leur marchant dessus.
Jean-Henry Papilloud
Marie Antoinette Gorret n’est pas une inconnue à la Fondation Pierre Gianadda. Elle y vient en amie, elle qui a participé aux premiers pas de l’institution en y exposant ses rêves et ses élans en 1982 et en 1987. Etonnamment, on trouve déjà, dans le catalogue de 1982, des motivations qui sous-tendent toute son œuvre : « Très à l’aise dans l’expression graphique, Marie Antoinette cerne avec ironie et humour ce monde qui la passionne et la révolte aussi. Libre, avec un brin d’insolence, elle dénonce, condamne, s’étonne et questionne. » Après le Parc de la Fondation, l’exposition entamera un périple qui devrait l’amener à Berne, Aoste, Nyon, Locarno, Vevey, Lyon, etc. |
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Vernissage de l'exposition dans le parc de la Fondation, 28 avril 2018
© FPG
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Vernissage de l'exposition dans le parc de la Fondation, 28 avril 2018
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Vernissage de l'exposition dans le parc de la Fondation, 28 avril 2018
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