Les vitraux de Valentin Carron
En 2018, Léonard Gianadda propose à la Commune de Martigny de doter la chapelle Saint-Michel de vitraux et de changer l’affectation du monument en créant un espace funéraire plus convenable. En à peine deux ans, tout se concrétise : le Funérarium d’Octodure sort de terre et la chapelle est entièrement réaménagée pour pouvoir accueillir des conférences, concerts, expositions. Elle est dotée de sept nouveaux vitrages créés par l’artiste valaisan Valentin Carron.
La chapelle du Bourg, dédiée à l’archange saint Michel, veille, comme son patron, sur ce quartier de la commune de Martigny.
Simple chapelle, elle est destinée aux cérémonies religieuses secondaires des paroissiens habitant Le Bourg et La Combe et qui dépendent de la grande paroisse de Martigny. Plusieurs fois reconstruite ou restaurée, elle est suffisamment intéressante pour être reconnue d’importance communale en 2018.
Pendant quarante-cinq ans, l’édifice sert de chapelle funéraire à la ville. Pour les Martignerains, elle reste cependant avant tout « la chapelle au mélèze », celle que l’on quitte et que l’on retrouve à chaque voyage vers l’Italie ou la France.
Le 29 mars 2018, Léonard Gianadda propose à la présidente de Martigny d’offrir des vitraux de l’artiste valaisan Valentin Carron pour la chapelle du Bourg. C’est à cette même date que le mécène martignerain suggère de changer l’affectation de la chapelle et de construire un véritable édifice funéraire. La Commune, consciente des atouts de la petite chapelle au mélèze, accepte avec enthousiasme cette offre qui permettra de revaloriser un élément important du patrimoine historique de Martigny.
Né à Martigny en 1977, originaire de Fully, Valentin Carron effectue dès 1992 une formation artistique à l’École cantonale des beaux-arts de Sion puis à l’École cantonale d’art de Lausanne.
L’artiste est fidèle à l’idée de l’art pour l’art. La réplique d’objets emblématiques et d’œuvres iconiques fait partie de son geste de création pour évoquer une société et ce que l’on nous donne à voir.
Pour le nouvel espace Saint-Michel, dans une volonté claire de respecter le choix minimaliste de l’époque, l’artiste reproduit les vitrages de 1937 à l’identique en termes de teintes, structures et verres. La technique de création utilisée est en revanche résolument différente de celle des anciennes verrières. Les vitraux sont ainsi composés d’une seule plaque de verre taillée au format de chaque baie, sur laquelle sont posés des morceaux de verre de différents coloris, tailles et textures. Les éléments superposés fusionnent lorsqu’ils sont passés au four. Cette création originale a été réalisée par l’atelier de Matteo Gonet, à Münchenstein dans le canton de Bâle. Elle redonne du lustre au lieu, tout en ne modifiant pas le dialogue parfait de l’ensemble, notamment avec les fresques d’Albert Chavaz (1937 et 1940).
(Extraits du livre Des chapelles de Martigny à la cathédrale de Vaison, 2020, 312 pages. En vente à la librairie de la Fondation Pierre Gianadda)
Simple chapelle, elle est destinée aux cérémonies religieuses secondaires des paroissiens habitant Le Bourg et La Combe et qui dépendent de la grande paroisse de Martigny. Plusieurs fois reconstruite ou restaurée, elle est suffisamment intéressante pour être reconnue d’importance communale en 2018.
Pendant quarante-cinq ans, l’édifice sert de chapelle funéraire à la ville. Pour les Martignerains, elle reste cependant avant tout « la chapelle au mélèze », celle que l’on quitte et que l’on retrouve à chaque voyage vers l’Italie ou la France.
Le 29 mars 2018, Léonard Gianadda propose à la présidente de Martigny d’offrir des vitraux de l’artiste valaisan Valentin Carron pour la chapelle du Bourg. C’est à cette même date que le mécène martignerain suggère de changer l’affectation de la chapelle et de construire un véritable édifice funéraire. La Commune, consciente des atouts de la petite chapelle au mélèze, accepte avec enthousiasme cette offre qui permettra de revaloriser un élément important du patrimoine historique de Martigny.
Né à Martigny en 1977, originaire de Fully, Valentin Carron effectue dès 1992 une formation artistique à l’École cantonale des beaux-arts de Sion puis à l’École cantonale d’art de Lausanne.
L’artiste est fidèle à l’idée de l’art pour l’art. La réplique d’objets emblématiques et d’œuvres iconiques fait partie de son geste de création pour évoquer une société et ce que l’on nous donne à voir.
Pour le nouvel espace Saint-Michel, dans une volonté claire de respecter le choix minimaliste de l’époque, l’artiste reproduit les vitrages de 1937 à l’identique en termes de teintes, structures et verres. La technique de création utilisée est en revanche résolument différente de celle des anciennes verrières. Les vitraux sont ainsi composés d’une seule plaque de verre taillée au format de chaque baie, sur laquelle sont posés des morceaux de verre de différents coloris, tailles et textures. Les éléments superposés fusionnent lorsqu’ils sont passés au four. Cette création originale a été réalisée par l’atelier de Matteo Gonet, à Münchenstein dans le canton de Bâle. Elle redonne du lustre au lieu, tout en ne modifiant pas le dialogue parfait de l’ensemble, notamment avec les fresques d’Albert Chavaz (1937 et 1940).
(Extraits du livre Des chapelles de Martigny à la cathédrale de Vaison, 2020, 312 pages. En vente à la librairie de la Fondation Pierre Gianadda)
Vitraux de Valentin Carron © Jean-Henry Papilloud
Valentin Carron devant un de ses vitraux de la chapelle Saint-Michel, 6 juillet 2020
© Jean-Henry Papilloud
© Jean-Henry Papilloud
La chapelle restaurée, 30 juillet 2020
© Jean-Henry Papilloud
© Jean-Henry Papilloud